Ces dernières années, le domaine des VTC (Véhicules de Tourisme avec Chauffeur) connaît une croissance impressionnante. En 2025, ce métier attire de nombreux particuliers en quête de reconversion ou d’autonomie professionnelle. Mais quel est le véritable salaire d’un chauffeur VTC ? Cet article vous dévoile tout ce qu’il faut savoir, tout en explorant les différences entre VTC et taxi.

Qu’est-ce qu’un chauffeur VTC ?

Un chauffeur VTC est un professionnel du transport qui conduit des clients d’un lieu à un autre, après une réservation effectuée via une application dédiée. Contrairement au taxi, qui peut prendre des clients directement dans la rue, le VTC repose sur un système de commande préalable, offrant une expérience souvent plus personnalisée et haut de gamme.

Ce métier exige de fournir un service irréprochable pour fidéliser les clients et se démarquer dans un secteur très concurrentiel.

Pourquoi choisir le métier de chauffeur VTC ?

• Autonomie dans l’organisation : Les chauffeurs VTC, notamment les indépendants, gèrent leurs horaires comme ils le souhaitent.
• Gains attractifs : En diversifiant leurs prestations et en travaillant stratégiquement, les revenus peuvent être conséquents.

Confort au travail : Les VTC utilisent généralement des voitures de standing, bien plus agréables que certains taxis traditionnels.

Devenir chauffeur VTC : les prérequis

Pour exercer ce métier, il faut remplir plusieurs conditions :

• Posséder un permis B valide depuis au moins trois ans.
• Présenter un casier judiciaire vierge (bulletin n°2).
• Obtenir un certificat médical validant votre aptitude physique, délivré par un médecin agréé.

Comment se lancer comme chauffeur VTC ?
Voici les étapes clés pour démarrer :

Lancer votre activité, soit en indépendant, soit via une plateforme comme Uber ou Bolt.

Suivre une formation spécifique dans un organisme agréé.

Réussir l’examen VTC organisé par la Chambre des Métiers pour obtenir votre certificat professionnel.

Demander une carte professionnelle auprès de la préfecture.

définir votre statut juridique (salarié ou indépendant).

Vous vous inscrivez au registre national des VTC.

Acquérir un véhicule respectant les normes en vigueur.

Combien gagne un chauffeur VTC en 2025 ?

Les revenus d’un chauffeur VTC varient selon son statut, sa localisation et son rythme de travail. Voici les estimations pour 2024 :

• Indépendant : Entre 2 000 € et 3 500 € nets par mois après charges.
• Salarié : Entre 1 500 € et 2 000 € nets, selon le contrat.

En comparaison, un chauffeur de taxi peut avoir des revenus plus stables grâce à une clientèle spontanée, mais il doit souvent payer une licence coûteuse, contrairement au VTC. Depuis mars 2024, un accord garantit aux VTC un revenu horaire minimum de 30 €, bien que seulement 6 % des chauffeurs gagnent moins que ce seuil, selon le SDES. En moyenne, une journée de travail (de 4h à 4h le lendemain) comprend environ 3,9 heures de cours.

Revenus des VTC par ville

Les salaires diffèrent selon les régions :

• Paris : Revenu brut de 6 000 € à 8 000 € par mois (nets : 2 500 € à 4 000 €). La capitale offre une demande constante, notamment autour des aéroports et des sites touristiques, contrairement aux taxis qui dépendent davantage des gares.
• Lyon : Revenu brut de 4 000 € à 6 000 € (nets : 2 000 € à 3 000 €). Moins compétitive que Paris, elle attire une clientèle mixte.
• Nice : Revenu brut de 4 000 € à 7 000 € (nets : 2 000 € à 3 500 €). La haute saison booste les gains grâce au tourisme de luxe.

VTC vs Taxi : quelle différence pour les revenus ?

Un chauffeur VTC indépendant maîtrise ses tarifs et ses horaires, mais supporte des charges (carburant, assurance, commissions). Un chauffeur de taxi, souvent salarié ou artisan, bénéficie d’une clientèle directe, mais ses coûts fixes (permis, taxes) sont plus élevés. Le VTC met sur la flexibilité et le service premium, tandis que le taxi s’appuie sur une présence historique.

Salarié ou indépendant : quel statut choisir ?

• Salarié : Travailler pour une plateforme ou une entreprise offrant un salaire fixe, des avantages sociaux (congés, sécurité sociale), mais limite la liberté horaire.
• Indépendant : Plus de flexibilité et des revenus supérieurs, mais avec la gestion administrative et des frais à assumer.

En conclusion, devenir chauffeur VTC en 2025 peut être une option lucrative, surtout si vous visez des zones à forte demande comme Paris ou Nice. Comparé au taxi, le VTC offre plus de flexibilité et un accès simplifié au métier, sans licence onéreuse. Votre choix entre salaire et indépendance dépendra de vos priorités : stabilité ou liberté.